En introduction les élèves sont amenés à réflechir sur l'intérêt de travailler sur l'Afrique au Moyen-Age. En partant d'un texte de Victor Hugo résumant ce continent en cette expression : l'Afrique "peuplée, c'est la barbarie ; déserte, c'est la sauvagerie", et des propres représentations des élèves, il est rapidement possible de démontrer que ce continent souffre de nombreux préjugés réducteurs. Or, contrairement au propos de Victor Hugo, l'Afrique a bien une histoire, qui perment de nous faire comprendre sa grande diversté actuelle.
Le choix a été fait de travailler plus particulièrement sur l'empire du Mali. Aussi, l'étude de cas porte sur le pélerinage du mansa Moussa à la Mecque en 1324. Cet étude de cas nous permet de dégager les 3 axes du cours : les caractéristiques de l'empire du Mali, la richesse de cet empire en lien avec la traite transaharienne, les influences de cette traite et l'islamisation de l'empire malien. Pour mieux indiquer les liens entre étude de cas et contextualisation/généralisation, l'ensemble du cours (excepté la conclusion) tient sur une feuille A3.
L'objectif méthodologique, à la suite des chapitres sur Les débuts de l'Islam et Les enjeux du développement durable, est d'amener les élèves à organiser un petit paragraphe. C'est pourquoi, les élèves sont amenés à partir des problèmatiques de chaque partie à rédiger eux-mêmes la trace écrite de ces mêmes parties.
La conclusion correspond à une rapide mise en perspective des connaissances acquises sur l'empire du Mali, en montrant rapidement qu'il existe d'autres empires africains et d'autre route négrière. Pour ce faire, les élèves doivent ranger les différents éléments de légende d'une carte dans le plan proposé.
